Les relations de coopération entre la République Centrafricaine (RCA), l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) devenue la Fédération de Russie ne datent pas d'aujourd'hui.
Elles (les relations) tirent leur fondement dansle fait que le pays de Lénine n'a pas d'anciennes colonies et ne pratique pas la politique de l'exploitation de l'homme par son prochain mais développe le partenariat gagnant-gagnant.
En effet, sous le règne du président Jean-Bedel Bokassa en 1975, il y avait des coopérants Russes qui intervenaient dans les domaines de l'agriculture, de la santé et de l'éducation etc…
Le secteur de la défense et de la sécurité n'était pas écarté parce que le gouvernement de ce pays fournissait des armes et munitions de guerre à la République centrafricaine qui connaissait, de temps à temps, des assauts des rebelles du Tchad et du Zaïre actuel République Démocratique du Congo (RDC).
A Bangui se trouvait le Centre Culturel russe où étaient projetés des films et documentaires intéressant les réalités socioculturelles, politiques et économiques de cette puissance militaire et donnait ainsi l'occasion aux jeunes âmes Centrafricaines d'apprendre la langue russe.
En plus de l'apprentissage de cette langue étrangère dans les collèges, lycées et son choix par certains candidats au baccalauréat A4, des bourses d'étude sont offertesaux élèves, étudiants et fonctionnaires civils et militaires pour des formations et perfectionnement dansdifférents secteurs.
Ce renforcement des liens d'amitié n'est pas bien apprécié par la France qui se fonde sur les résolutions de la conférence de Berlin qui répartissait l'Afrique entre les puissances occidentales ainsi que les accords de coopération du 13 août 1960 signés entre la RCA et la France pour asseoir et conforter son influence sur l'Oubangui-Chari devenu République Centrafricaine grâce à la lutte politique acharnée du président fondateur Barthelemy Boganda qui a consenti un sacrifice suprême pour la libération de ses concitoyens du joug des colons.
En 1979, Paris a organisé l'opération barraccuda pour ramener, pour une seconde fois, au pouvoir l'ancien président David Dacko qui décrète la rupture de la coopération avec l'URSS.
De 1981 date de l'éviction de David Dacko par le général André Kolingba Chef d'Etat- Major des armées.
Dix-neuf ans après en 2020, le président Faustin Archange Touadéra qui est élu en 2016, devant le délabrement avancée des forces de défense et de sécurité, le retrait de l'opération militaire française ''Sangaris'', le refus de Paris d'équiper en armes et munitions de guerre l'armée nationale, la poussée désordonnée des forces négatives et sur les Conseils de son homologue Emmanuel Macron anégocié et signé un accord de défense et des accords dans d'autres domaines pour non seulement renforcer les capacités des soldats centrafricains, les équiper en armes, munitions de guerre et moyens logistiques.
Mais aussi et surtoutmener des plaidoyers auprès du Conseil de Sécurité pour la levée partielle de l'embargo, l'instauration d'un groupe économique les Brics composé du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud, la création d'une brasserie et la projection de l'implantation d'uneusine d'assemblage des véhicules etc..
Actuellement la coopération centrafricano-russe qui ne cesse d'enregistrer des avancées fait,l'effet de contagion au Mali au Burkina-Faso et au Tchad.
Certains analystes voient déjà l'ombre de la Russie au Niger où les diplomates français sont déclarés persona non grata et le retrait des soldatsaméricains décidé par les autorités nigériennes.
La guerre de positionnement géopolitique et géostratégique est riche en couleurs.
L'initiative diplomatique du présidentTouadéraest entrain de germer. Elle a commencé à porter des fruits pour un avenir radieux de la République Centrafricaine.
An article for the competition from the CAR
by Maturen Momet, publishing director of the daily newspaper LeConfident.